Ma plume,
Si je saisi ma plume et compose,
c'est pour arriver à imposer mes poses, exposer mes proses,
pas besoin de métamorphoses ou de corps à corps,
je m'impose à coup de métaphores.
Encore une nuit passé sous les lampadaires,
car j'avais besoin d'un bol d'air,
il fallait tant que je m'aère au lieu de me noyer dans un verre,
je chancelle mon cœur vas tomber par terre même si c'est pas celui d'une demoiselle.
Trop de journées passer à côtoyer le bitume à cause d'un manque de tune,
laisse tombé j'ai trop de rancune,
un goût d'amertume de m'être toujours laissé bercé par l'écume de la vie.
Trop de matinées passées en haut des tours à regarder le soleil se lever
avec un goût de routine ou d'envie de crever.
La vie n'est qu'une putin de grande mer
qui m'envoi des vagues dans la gueulle comme des coups de revolver.
Écoute, c'est pas un mélodrame ni un Van Damme,
c'est pas un vacarme ou un torrent de larme,
mon M.I.C est une putin d'arme que je brandi avec charme,
mon cœur n'est qu'un radeau ballotté par les fléaux de la vie,
il ne résistera pas longtemps à tout ces assauts qu'il subit,
c'est pourquoi je largue les amarres, je nargue les avares,
je part loin d'ici loin de mes fautes,
loin de ma vie loin de mes potes.
Je veux être libre de dire et de penser,
même si c'est à coup de calibre qu'on va me menacer.
J'en viens à me dire que la France à un putin d'œil de verre
quand à cause de son voile tout les regard se tournent vers ma grand-mère.
La vie m'a claqué la porte au nez le jour ou je lui est fait signe
pour qu'elle me file un peu de bonheur
et vire toute mes rancoeurs.
Je te jure, je suis entrain de me noyer,
je cherche une prise, une main,
mais ya dégun, je suis seul,
quoi qu'il arrive t'es solo du berceau au cercueil.
Trop de potos parti, des taches dans ma vie que j'aimerais gommer,
mais j'en suis incapable, faut assumer,
mais c'est chaud quand t'es blessé.
Trop de potentiel, trop de potos au ciel,
je veux reconstruire ma vie, mais je suis en manque d'outils,
Heureusement il y à l'oxygène
qui coule dans mes veines et qui me rappelle,
que ya cette présence fraternelle
qui me soutiendra quoi qu'il arrive même si je dérive.
Je voudrais virer tant de choses de ma vie
qu'un putin de balais n'aurais pas suffit,
je veux plus de soirées noyer dans la tiz,
plus de tasse, plus de biz,
et je voudrait tant un gosse à moi, un qui m'appellera « papa ».
Bordel je pense pas demander trop,
quand je pense qu'il y en à qui sont payer un million pour taper dans un ballon
et qu'il y en à des millions qui n'ont pas de repas au réveillon.
Je me dit que c'est la nature humaine qui déraille, si c'est ça l'humanité,
ben j'ai honte d'en faire parti,
quand je pense à tout les frères partis,
pour rien, pour un excès de vitesse ou une histoire de fesse.
Mon espoir me délaisse,
mare de cette vie qui nous tient en laisse,
de ces soirées en état d'ivresse,de ces langue qui se délient dans nos dos sans cesse, mare de cette vie qui déraille
vivre dans la ferraille ou sur la paille pour me payer un putin de Mc paille.
Ma plume, n'est que dérisoire mais elle exprime mes pensés, mon désespoir. Je sais que c'est grave que la vie me donne déjà le vertige à tout juste 18 piges. Ma plume c'est mon cœur qui s'exprime car écrire me fait plus d'effet qu'un aspirine, si la vie t'a déjà déçu écoute ces quelques rimes.